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Mali Festi Reggae : C’est parti pour la 12e édition

vendredi 10 février 2017, par Assane Koné

Dans le cadre du lancement de la 12e édition de Mali Festi Reggae, le 9 février 2017, le Musée national du Mali, pendant 5 à 6 heures, est devenu le temple du reggae au Mali. En plus de la cérémonie officielle d’ouverture, avec une série de discours, il y a eu une conférence débat sur l’école du Mali et un mini concert pour donner un avant goût de la grande soirée du samedi 11 février 2016.

Pour une cérémonie de lancement, ce fut une véritable fête du reggae que le Musée nationale du Mali a abrité le 9 février 2017. Et, cela augure d’une excellente édition de Mali Festi Reggae.

Acte I, Ras Bath monte sur la scène pour donner un avant goût de ce qui sera sa prestation le 10 février 2016 à partir de 16 heures à l’Espace culturel Exodus. Ensuite, les artistes reggae réunis à Bamako dans le cadre de la 12e édition du Mali Festi Reggae, pour une prestation collégiale.

Sista Mam, initiatrice du Mali Festi Reggae, et non moins artiste reggae, a levé le voile sur l’un des titres phares de son prochain album. Le morceau intitulé « Féré » est une dénonciation du bradage des entreprises et sociétés d’Etat au Mali. « Tout le Mali a été vendu », chante l’artiste reggae qui a égrené à l’appui de son assertion, une longue liste des entreprises et sociétés d’Etat vendues au Mali. Mais, avant, l’artiste engagé a rappelé à l’assistance sa chanson sur l’école malienne. Histoire de dire aux uns et aux autres, que les difficultés de l’école malienne, sont une préoccupation permanente pour elle. Et, que le choix de débattre de ce thème à l’ouverture de la 12e édition de Mali Festi Reggae n’est pas circonstancielle.

Mais, avant la prestation des artistes, Sista Mam, la Présidente de la Commission d’organisation du Mali Festi Reggae 2017, a indiqué que le Festival s’articule autour de la date anniversaire du Grand Homme Robert Nesta Marley, selon elle, qui a toujours souhaité une cohésion sociale sur la planète terre. « Marley rêvait d’un monde juste. Cet homme universel avait la passion de la vie et des vivants, mais pas celle de l’argent », a-t-elle déclaré. Avant d’annoncer que c’est à partir de la célébration du 60e anniversaire de la date de naissance à Addis Abbéba , par l’Union africaine, que la date du 6 février a été retenu pour l’organisation d’un festival pour mieux faire connaitre l’homme, son œuvre et son combat.

Elle a ensuite levé le voile sur les grands thèmes qui seront abordés au cours de cette édition. « L’école étant une des constituantes de la culture, nous avons choisi en guise de conférence introductive du Mali Festi Reggae 2017 le thème : « L’école malienne quel avenir ? ». Elle a aussi annoncé qu’au cours de ce festival une conférence débat sera animée sur le VIH/SIDA par ARCAD/SIDA. En plus de l’exposition des objets d’art et des photographies, elle annoncé la cérémonie de remise de diplôme de reconnaissance aux précurseurs de la musique Reggae au Mali.

Pour la clôture de l’édition 2017 du Mali Festi Reggae, elle a annoncé le concert géant du Samedi 11 février 2017, au Musée national du Mali. Pour cette soirée de clôture, en plus d’une sonorisation qui sera à la hauteur des attentes, les organisateurs ont convié des artistes nationaux et internationaux : Koko Dembélé, Sista Mam, Ib Strange (Congo), Sharaf (Burkina Faso, Mac Bossey (Côte d’Ivoire), Dread Lame (Sénégal), Julien Kadley (Ambassadeur des rastas de la Côte d’ Ivoire), Phéno, Queen Mami, Ras Oumar et Ras Solo.

Avec ces artistes de renommée nationale et internationale, il n’y aucun doute le Musée national du Mali sera le temple des adeptes de la musique reggae le Samedi 11 février 2017.

Assane Koné


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