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12e session de la conférence de l’UPCI : Déclaration de Bamako

lundi 30 janvier 2017, par Assane Koné

Suite aux travaux de la 12e session de la conférence de l’OCI (l’UPCI), tenue les 27 et 28 janvier 2017, à Bamako-Mali, au Centre international de conférence de Bamako, les Présidents, et membres des délégations des Parlements, des Etats membres de l’UPCI, à l’aimable invitation de l’Assemblée nationale de la République du Mali, ont fait une déclaration commune, ayant examiné les différents points de la session liés aux développements et aux défis auxquels le monde islamique se trouve confronté.

La lecture de cette déclaration finale de Bamako a été faite par le député de l’Assemblée national, Guédjouma Sanogo, en présence de touts les membres de l’organisation.

Par la voix du député Sanogo, l’UPCI réaffirme son engagement à mettre en œuvre et à concrétiser les principes et objectifs de l’Union dont ils ont convaincus qu’ils sont partie intégrante du processus visant à réaliser la paix, la démocratie et la stabilité dans le monde islamique et à baliser la voie à la participation de l’Oummah islamique à l’édification d’un monde plus avancé, sûr et stable, et à la réalisation du bien-être et de la prospérité de l’humanité tout entière.

L’UPCI apprécie hautement le rôle actif, proéminent et influent joué par l’Union dans les questions importantes et vitales qui préoccupent la communauté internationale, vu qu’elle fédère tous les parlements islamiques et a vocation de mener des consultations et de traiter les causes communes des musulmans et de l’ensemble de l’humanité, sur la base des nobles valeurs de justice, de démocratie et du bien de tous, étant donné le caractère populaire des assemblées législatives et consultatives de nos pays en tant que porte-parole indépendant et sincère des peuples musulmans, dans le contexte de la réalisation de l’indépendance, de la justice et de l’équité.

En ce qui concerne la justice, la paix et la sécurité, d’un coté le développement durable, d’un autre coté, constituent deux piliers qui se soutiennent mutuellement et que la concrétisation simultanée, équilibre et juste de ces deux pierres angulaires devrait être la première des priorités sur l’agenda des Etats et des organisations régionales et internationales.

L’UPCI a salué les efforts visant à promouvoir la culture de la paix, du dialogue, de la diversité culturelle, de la justice, de l’égalité, de la participation des femmes et des jeunes aux activités locales et internationales, du respect et de la garantie des principes des droits de l’homme.

Les participants ont exprimé leur vive préoccupation devant la situation qui prévaut dans le nord du Mali, marquée par des développements et des actes de terrorismes graves, attisés par les gangs du crime organisé transfrontalier, et notamment le trafic d’armes et de drogue, qui menacent la stabilité, la paix et le développement socioéconomique des pays du Sahel ».

M. Sanogo a parlé de la ferme volonté de l’UPCI de faire face au phénomène du terrorisme à travers le renforcement de la coopération entre tous les pays de l’Oummah islamique, et à travers également le développement de la coopération régionale et internationale dans le cadre du code de conduite pour la lutte contre le terrorisme international adopté par l’OCI en 1994, de la convention de l’OCI sur la lutte antiterroriste adoptée par à la 26e session du CMAE tenue à Ouagadougou en 1999, de la charte des NU et notamment la stratégie mondiale des nations Unies pour la lutte contre le terrorisme.

Dans son intervention Guédjouma, il dira que l’UPCI réaffirme son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la République du Mali, et l’entière solidarité avec le Président, ainsi qu’avec le Gouvernement, l’Assemblée nationale et le peuple malien dans leur lutte contre le terrorisme. Il a ensuite tenu a exprimé la condamnation du terrorisme, en tant que credo, idéologie et pratique. Avant d’inviter les gouvernements à faire évoluer la coopération entre eux dans le but d’extirper et d’éradiquer le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations, en mettant à profit les expériences et expertises accumulées dans ce domaine.

Il n’a pas manqué de saluer les efforts des autorités maliennes pour mettre en œuvre l’accord de paix et de réconciliation au Mali. Il a également invité les gouvernements des parlements membres de l’UPCI à fournir une assistance financière urgente et un soutien conséquent à la République du Mali pour aider ce pays à combattre le fléau du terrorisme.

Après avoir condamné dans les termes les plus énergiques toutes agressions contre les lieux saints islamiques, et notamment Makkah Al Moukarrama, qui est considérée comme une ligne rouge à ne pas franchir par tous les musulmans », il a parlé du caractère central de la cause de la Palestine et d’Al Qods pour l’Oummah islamique, et a souligné qu’une solution globale, durable et équitable à la question palestinienne, incluant la création d’un Etat palestinien indépendant et ayant pour capitale la ville d’Al Qods, constitue une condition préalable à l’instauration de la paix et de la stabilité dans la région du Moyen-Orient.

L’UPCI insiste sur la nécessité de lutter contre les campagnes médiatiques hostiles à l’islam et aux musulmans sous toutes leurs formes. Il a conclu ses propos en soulignant que l’adoption par le congrès américain de la loi contre les parrains du terrorisme , constitue un motif de vive préoccupation pour la communauté internationale et est contraire aux principes de la charte des Nations Unies qui sont fondés sur le respect du principe d’égalité de la souveraineté.

Bintou COULIBALY (stagiaire)


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