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Escalades verbales sur certaines radios de Bamako : L’URTEL veut canaliser ses troupes

lundi 4 juillet 2016, par Assane Koné

Suite aux escalades verbales qui ont été enregistré sur certains radios de la place, l’URTEL a rencontré, jeudi dernier, les directeurs des radios membres de son organisation à Bamako. Objectif, appeler ces patrons station FM à plus de responsabilité. A l’issue de cette rencontre, le président de l’URTEL, Bandiougou DANTE, nous parles des raisons de cette réunion d’urgence tenue à son siège à l’ACI2000.

A l’appel du l’URTEL, les responsables des stations radios de la capitale ont tenu une réunion d’urgence sur les mesures à prendre pour mettre fin à la violence verbale sur les antennes des radios de la capitale.

Dans une déclaration fait à la presse, a l’issue de cette rencontre, le président de l’URTEL, a souligné que depuis quelques temps, le bureau de l’URTEL est en tournée à l’intérieur du pays. Objectif, faire le point des activités restituer les activités réalisées par l’organisation au cours de son mandat. Aujourd’hui, il s’agissait fondamentalement de parler du rôle de la HAC. Maintenant, nous avons fait l’étape de Gao, de Kayes. Au moment où la mission s’apprêtait à prendre le trajet de Bougouni, Sikasso, Koutiala ; à Bamako, l’actualité a cette particularité de s’imposer à l’agenda, a-t-il dit.

« Nous nous sommes rendu compte qu’il y a une certaines violences verbales qui se passent sur certains radios de Bamako », a-t-il déploré. C’est ce qui a amené l’organisation faitière des radios au Mali à anticiper l’étape de Bamako. Au cours de cette rencontre, il s’agissait pour les participants de faire le point des activités réalisés entre 2015 et 2016, de parler du rôle de la HAC aux ses radios partenaires et ce que ces dernières doivent désormais faire.

Mais, l’URTEL n’a pas manqué de condamner ce qui ce passe sur certaine de nos radios. « Nous n’avons pas vocation à siéger pour parler entre deux individus rivaux, entre deux clans opposés, ou entre deux idéologies contradictoires. Nous nous sommes réunis pour parler à nos responsables de radios », a martelé M. DANTE. Parce que, les propos mal sains ont été tenus sur ces radios, a-t-il expliqué. Avant d’inviter les responsables de ces radios à prendre toutes les dispositions pour que cela cesse et pour que cela ne se reproduise plus. Notre objectif n’est pas donner tort ou raison à X ou à Y, a-t-il dit. Pour nous, a-t-il déploré, le tort revient ont responsables des radios qui ont laissé de tels propos se tenir sur leur antennes.

Ainsi, l’URTEL s’engage à arrêter la violence verbale sur les antennes de ses radios membres. « Je pense que, de notre côté, en ce qui concerne des radios affiliées à l’URTEL, qui compte 350 stations, vont arrêter. Nous allons prendre une résolution pour demander à nos radios de ne pas se trouver impliqué dans de telles pratiques qui n’honorent personne ».

Par ailleurs, dira-il, certaines radios ont été impliquées dans ce business sans le savoir. C’est du à des légèretés dans notre gestion quotidienne. Désormais, il va falloir que les gens soient plus rigoureux, plus regardant dans ce qui se diffuse ou se dise sur leur radio. Cela est important, a-t-il conseillé.

Cela dit, l’URTEL dit ne pas se sentir responsable pour le cas des radios qui ne sont pas affiliés à son réseau. C’est à l’Etat ou aux décideurs qui ont laissé ces radios s’implanter ces radios qu’ils veulent d’assurer cette responsabilité. « Notre démarche est une démarche pédagogique à l’endroit des radios membre de l’URTEL. Nous, on veut canaliser nos troupes », a-t-il conclu.

Par Zié OUATTARA


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