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AUX AUTEURS DU LIVRE « LE MALI SOUS MOUSSA TRAORE » : Ce sont des aveugles obscurantistes qui ont dirigé ce pays durant 23 ans

lundi 16 mai 2016, par Assane Koné

‘’L’intérim du Camp Para par Kissima Doukara’’. Le capitaine Sounkalo disait que c’était le lieutenant Karim Dembélé qui commandait le camp. C’est Sounkalo qui le dit dans son livre ; "Ma vie de soldat’’. Et il a continué : "Donc, avant de faire sonner le clairon, et puisque c’était le lieutenant Karim Dembélé qui commandait la compagnie par intérim, j’ai envoyé Karamogo Koné et un soldat l’enfermer à son domicile pour le neutraliser...." D’après le colonel Joseph Mara, "Kissima était spécialiste de la transmission mais qu’on avait versé dans l’infanterie ». C’est bien confirmé par Sounkalo Samaké. Et le colonel Mara avait dit dans son interview au Le Républicain que 24 heures avant le coup d’Etat, Kissima avait isolé Kati sur le plan communication.

"La persistance des difficultés économiques" : Les difficultés économiques n’étaient pas aussi exagérées. Et pourtant, le journal Marchés Tropicaux qui est très proche du monde occidental reconnaît que le pays ne traversait aucune difficulté majeure et le journal Jeune Afrique a trouvé la non nécessité du coup d’Etat. Et pourtant, le CMLN a justifié le coup d’Etat par "le marasme économique".

Personne parmi les membres du CMLN ne connaît le sens de ce mot. Les vraies raisons du coup sont parties du fait que les soldats et sous officiers partaient à la retraite sans pension et cela a été révélé avant le livre de Sounkalo. Il y avait la milice que les militaires soupçonnaient de prendre leur place et ils trouvaient qu’ils étaient mieux habillés. Mais les membres du CMLN qui ont renversé le régime de l’US-RDA pour des problèmes économiques et de tenue, les mêmes problèmes sont revenus dix ans après leur coup d’Etat.

En 1978, après l’arrestation de Kissima Doukara, puissant ministre de la Défense, de l’Intérieur et de la Sécurité, des soldats voulaient s’en prendre à lui, il leur avait dit ceci : "Moi, je suis parti ; à la fin du mois, que chacun de vous amène une minette pour prendre son salaire. Incha Allah, après moi vous allez avoir les fesses trouées". Treize ans après, c’est-à-dire en mars 1991, l’armée était dans la misère totale. Tout le monde se rappelle de la visite des camps par le Premier ministre de transition, Dr Soumana Sako. Beaucoup de militaires payaient leur tenue.

Si Moussa Traoré était patriote, il devait choisir Soumana Sako qui défendait le Mali

Quelle volonté patriotique Moussa Traoré avait pour relever le défi ? Rien ! Entre le Mali et les intérêts de Moussa Traoré, Moussa Traoré avait choisi ses intérêts. En 1987, il nomme Soumana Sako ministre de l’Economie et des Finances et au bout de quelques mois, il régularise les salaires dans presque toutes les régions du Mali. Quand des hommes écrivent récemment à Bamako pour dire que ce sont les salaires de Bamako qui ont été régularisés, cela est faux. Tous les salaires ont été régularisés. Nous étions à l’époque à Diré. Nous avions eu nos salaires du mois de juillet 1987 en août 1987. Et docteur Soumana Sako avait fait un bon planning de gestion pour régulariser les salaires. Si Moussa Traoré était patriote, il devait choisir Soumana Sako qui défendait le Mali. En fait, il était là pour ses intérêts et non pour ceux du Mali. Quelle moralité le CMLN avait ? Rien !

En 1968, c’est un membre du CMLN qui s’était emparé de toutes les caisses du parti US-RDA de Kayes à Kidal sans huissier, sans notaire. "C’est comme ça qu’après l’arrestation de Tiécoro Bakayoko, Youssouf Traoré et Sylla ont obligé le secrétaire de Tiécoro, Kiabou Mady, à ouvrir le coffre- fort de Tiécoro parce que après Tiécoro, c’est lui seul qui connaissait la combinaison. Le coffre, une fois ouvert, Youssouf et Sylla lui avaient dit de se retirer. C’est eux qui se sont emparés de ce qui se trouvait dans le coffre..." (Colonel Joseph Mara dans le journal Le Républicain n° 21 du 3 février 1993. Ces deux hommes ont dit qu’il y avait 3 millions dedans alors que Tiécoro disait que c’était beaucoup d’argent qui s’y trouvait au moment de son arrestation. Vous voyez comment Moussa Traoré protégeait son ami Youssouf Traoré. Moussa Traoré préférait ses intérêts à ceux de son pays.

D’après les auteurs du livre, "Le Mali sous Moussa Traoré", "L’US-RDA doit son triomphe sur le PSP grâce au soutien des dioulas". Il faut leur demander et le triomphe du PSP pendant plusieurs années sur l’US- RDA ? C’est grâce au soutien du colonialisme français que le PSP triomphait sur l’US-RDA. Le PSP était le parti des chefs de canton qui sont les représentants directs du colon français au près des populations indigènes. Les chefs de cantons sont les yeux, les pieds et les mains du commandant blanc qui est le représentant de la France en Afrique coloniale française.

Certains chefs de canton avaient droit de vie et de mort sur les gens comme leurs maîtres blancs. Quand le colon blanc avait abandonné M. Fily Dabo Sissoko, il est tombé car il est devenu une charge pour eux. Allez-y poser la question au président Alpha Oumar Konaré, professeur, historien qui avait séjourné à Koulouba pendant dix ans ou bien au professeur Issa N’Diaye.

Nous avons eu l’occasion de le dire que toutes les victoires de Fily Dabo Sissoko ont été l’œuvre du colonialisme français d’après Pierre Viguier dans son livre intitulé : "Souvenirs d’un agronome en Afrique- éditions Quae 2010". Tout chef de canton qui n’est pas dans l’optique du blanc est destitué d’avance. Le colonialisme français s’était appuyé sur certains marabouts pour gouverner. Beaucoup de chefs traditionnels ont été déportés et certains ne sont jamais revenus. N’importe qui ne peut pas être Samory Touré ou Babemba Traoré ou Koumbi Diossé Traoré. Quand Borgnis Débordes était en difficulté devant l’almamy Samory Touré dans la bataille de Woyowoyanko le 02 avril 1882, ce sont des traitres qui avaient montré la position du général Kemè Bourèma. Et pourtant, le même officier colonial français a fait exécuter les deux frères Niaré en plein cœur de Bamako.

Les Soudanais connaissent la suite. Nous l’avions dit dès au départ que derrière ce livre, il y a le PSP. Mais dès la proclamation de l’indépendance, le PSP n’existe plus. Ils ont rejoint l’US-RDA comme certains du PSP l’avaient fait avant 1958. C’est le cas de Abdoulaye Singaré ministre de l’Education nationale et c’est chez lui que M. Fily Dabo Sissoko était conseiller technique jusqu’aux événements de juillet 1962. Il y a des passages qui sont cachés aux Maliens.

Les événements de juillet 1962

En juillet 1962, il y a eu le passage d’un des organisateurs chez le chef d’état-major de l’armée à qui il avait tenu ces propos : "Modibo KEITA est un sale communiste, il faut faire un coup d’Etat". Le général Soumaré l’avait dit ceci : moi ; je suis sénégalais, tous mes camarades de promotion ont passé généraux sauf moi. J’ai opté à suivre Modibo et c’est lui qui m’a donné mon grade de général.

Au sortir de mon bureau, j’informerai le président Modibo Keita. Les auteurs du livre ne font pas cas aussi du livre du colonel Hassimi S. Dembélé « Transferts définitifs » et de l’interview de feu maître Demba Diallo dans le journal L’indépendant en septembre 1995 dirigé par les journalistes Saouti Haïdara et Amadou Beidi Haïdara, sur un fait majeur. Me Demba Diallo a été très clair sur la rencontre entre Fily Dabo Sissoko et ses deux compagnons avec le prestidigitateur Sidiki Konaté, pour chercher le pouvoir.

Les auteurs du livre doivent savoir qu’il y a au sein de l’US-RDA, deux groupes ; les vrais progressistes que les gens du BDIA-Faso Djigui appellent les "staliniens" et les conservateurs dont beaucoup avaient rejoint l’US-RDA tardivement. Vous n’avez jamais vu un médaillé d’or de l’indépendance dans le BDIA de M Tiéoulé Mamadou Konaté. Ce sont ces conservateurs que la révolution active avait balayé en 1966.

Vous pouvez consulter une interview du colonel Moussa Traoré au journaliste Sennen Andriamirado de Jeune Afrique en 1976, si nous avons bonne mémoire. Dans cette interview, il y a déjà la question de son parti pour lequel il a fait arrêter ses amis de 1968. Il avait bien dit à Sennen que le président Modibo Keita était bon jusqu’en 1966, mais dès qu’il a dissous l’Assemblée nationale, c’est là que ça tourner mal". Mais nous disons que l’un des actes le plus patriotique était la dissolution de l’Assemblée nationale qu’il a vue qu’elle ne représente plus les intérêts du peuple malien. Rappelez-vous, l’Assemblée nationale sous ATT jusqu’à son renversement le 22 mars 2012. Une caisse de résonnance.

Aux auteurs du livre "Le Mali sous Moussa Traoré", le franc malien a été crée en 1961 et il a été mis en circulation en juillet 1962 ; et non en 1963 où il a été noté quelque part dans votre livre.

Concernant, le rôle de Moussa Traoré au coup d’Etat de 1968, la meilleure version est donnée par le colonel Joseph Mara, ancien compagnon de Moussa Traoré et ancien ministre de la Justice de 1970 à 1975. Quelque soit ce qu’on lui reprochait, en tant qu’intellectuel, en lisant son interview accordée à la rédaction du journal, Le Républicain du 27 janvier 1993 et du 03 février 1993, on voit la vérité sur plusieurs points.

Aux auteurs du livre, "Le Mali sous Moussa Traoré", passez chez M. Tiébilé Dramé (fondateur du journal, Le Républicain) ou chez les journalistes Saouti Haïdara et Amadou Beidy Haïdara pour avoir des copies de ce grand document. Vraiment, il faut reconnaître la valeur des autres ! Ces deux journalistes avaient vraiment apporté beaucoup au peuple malien qui veut la manifestation de la vérité.

La mort de Kissima Doukara, de Tiécoro Bakayoko, rien n’a varié de la version de Mara à celle du capitaine Sounkalo Samaké dont le livre est sorti en 2007. Concernant le coup d’état, le colonel Mara avait dit que l’idéologue du coup d’état est bel et bien le capitaine Yoro et ce dernier a été éliminé par Moussa Traoré pour supprimer le bicéphalisme. Le coup d’Etat, les ténors sont le groupe de Sanankoroba composé de Moussa Traoré, Youssouf Traoré, Amadou Baba Diarra, Kissima Doukara et Joseph Mara. Le choix a été porté sur Moussa Traoré lors de la réunion de Sanankoroba, le 17 novembre 1968. C’est lui qui a dirigé les opérations. C’est Kissima qui est le premier à le choisir et Mara avait abondé dans le même sens. Le choix a été porté sur lui car il a été leur instructeur à l’EMIA.

Il y a certains qui ne participaient pas aux réunions, ils recevaient seulement les informations car tout le monde ne pouvait pas participer aux réunions et l’objectif était d’échapper à la sécurité d’Etat. Tiécoro, Filifing recevaient les comptes rendus de réunions. Missa Koné, Karim Dembélé ont été ajoutés à la liste par Joseph Mara pour contrecarrer le nombre de capitaines. Tout ça, se trouve dans l’interview de Mara.

Aux auteurs du livre, "Le Mali sous Moussa Traoré", votre mentor n’a jamais été un homme de vérité. C’est un homme arbitraire et qui a toujours joué à l’arbitraire. Dans l’interview de Joseph Mara, vous pouvez voir comment il avait protégé ses amis sur du faux : Youssouf Traoré et Sékou Ly qui avait occupé le poste de maire de Bamako. Voici ce que disait dans son interview : "Quand Sékou Ly était à la mairie, il y a eu beaucoup de calamités au Mali (sécheresse, inondation, drame ferroviaire, etc.). Beaucoup de malversations aussi. Le Mali avait reçu énormément d’aides, venant surtout de l’extérieur. Sékou Ly a été accusé d’en avoir usé et abusé pour son compte personnel. Président de la commission, il a reçu plusieurs lettres anonymes le dénonçant dans le cadre des biens reçus pour faire face à l’inondation à Bamako. Si j’étais resté à mon poste, je les aurais arrêtés. Ils m’auraient dit la vérité..."

Aux auteurs du livre "Le Mali sous Moussa Traoré", le CMLN avait critiqué l’US-RDA d’avoir crée le lycée de Markala et il n’y avait pas de tables bancs. Mais ce que les auteurs du coup d’état oublient, le 22 septembre 1960, où étaient-ils ? C’est ce qu’un cadre de l’US-RDA avait dit au lieutenant Moussa Traoré en novembre 1968 lors de son passage à Gao après son coup d’état. Il avait lancé plusieurs diatribes contre l’US-RDA et ce cadre l’avait dit ceci : "au moment où l’US-RDA préparait la décolonisation du Soudan et au moment où il préparait l’indépendance, l’armée était où ? » La réponse de l’homme du 19 novembre c’est d’arrêter l’homme de l’US-RDA en question.

Aux auteurs du livre, "Le Mali sous Moussa Traoré", le CMLN-UDPM, c’est 23 ans ; une période plus longue que les deux mandats des présidents Konaré et ATT et la transition du Comité national de transition dirigé par le lieutenant - colonel ATT.

Pendant toute cette longue période, aucune modification de qualité apportée à l’enseignement par le régime militaire si ce n’est ramener le second cycle à partir de la 7e année. Ils ont ensuite déclaré la guerre aux enseignants qui avaient refusé leur pronunciamiento.

Pendant cette longue période, aucune école supérieure, aucune université n’ont été créées. C’est ce que l’US-RDA a construit au bout de huit ans de pouvoir qui a servi aux scolaires et étudiants pendant 23 ans et quelques années sous l’ère de la démocratie. Comme vous ne voulez pas voir le ciel, personne ne peut vous empêcher de le voir.

Déjà en 1990, la classe réservée à 35 élèves contenait 70 élèves c’est- à- dire deux classes dans une seule salle. Et le ministre de l’Education nationale du CMLN-UDPM avait déclaré à Niono en 1990 en conférence de cadres : "Si un directeur d’école recrute plus de 70 élèves par classe, je vais boxer ce directeur d’école, je vais boxer l’inspecteur de l’enseignement le directeur régional de l’éducation". Ces gens là sont des aveugles criminels au service du mal.

Vous fermez les quatre écoles de formations des maîtres pour les remplacer par deux, vous envoyez les enseignants à la retraite anticipée sans tenir compte de ceux qui iront à la retraite normale et le recrutement qui prendra en compte les besoins par le biais du concours d’entrée à la fonction publique et de l’autre côté l’évolution démographique. Ce sont ces aveugles obscurantistes qui ont eu à diriger ce pays pendant 23 ans qui ont amené les plus grands problèmes au système scolaire malien. Dès le premier mandat du président Konaré, la double vacation avait commencé dans les classes. Nous avons rencontré à Niono en 1995, une classe de première année avec 182 élèves. C’est ça la conséquence de la mauvaise gestion de l’école sous l’ère CMLN-UDPM.

Moussa Traoré, l’arbitraire et l’homologue du roi Christophe du poète martiniquais Aimé Césaire : "L’Etat c’est qui ? C’est moi". Regardez son système judiciaire. Il a radié un magistrat dans une localité du Mali sur simple dénonciation de la section UDPM de cette localité. C’est le président IBK qui vient de le remettre dans ses droits malheureusement c’est sa famille qui bénéficiera des avantages quand il a reçu son décret de réhabilitation dans ses mains et il a rendu l’âme.

Les comploteurs de l’US-RDA

Les ministres du président Modibo Keita qui avaient participé aux différents gouvernements du CMLN ne sont rien que des comploteurs contre lui. Ils n’ont jamais été de vrais militants de l’US-RDA. Même au fond de leur prison, les gens du RDA se connaissent. Les gens connaissent les trois personnes qui avaient refusé de signer la lettre d’Intadenit en 1973.

A l’interrogatoire au commissariat de police de Bamako des membres de l’US-RDA par l’inspecteur de police Antoumane Diallo devenu capitaine et mort à Taoudéni, un haut cadre de l’US-RDA l’avait dit qu’il n’a jamais été avec le président Modibo et qu’il y a longtemps qu’il travaillait contre lui. L’inspecteur Diallo a craché sur lui en lui disant qu’il est un simple inspecteur de police chargé de l’interroger. Comment hier seulement tu étais avec Modibo et aujourd’hui tu dis que tu n’es pas avec lui.

Docteur Mamadou el Béchir Gologo est venu à la fenêtre pour donner bonjour à son ami et l’informer qu’il a entendu sa déclaration à l’inspecteur de police. Ce haut cadre de l’US-RDA avait préparé en détention un document de 60 pages remis au CMLN pour leur dire qu’il y a plusieurs années qu’il travaillait contre Modibo. C’est un ancien ambassadeur de Modibo Keita qui a été ministre délégué chargé du travail au près du CMLN. C’est lui qui le concepteur des textes de l’UDPM et il a été son premier secrétaire politique.

En 1968, Moussa Traoré voulait seulement être à la place de Modibo Keita, une place qu’il convoitait de longue date et c’est la raison pour laquelle il a éliminé tous ses amis du 19 novembre 1968 pour rester seul à bord. Voici ce que le colonel Mara dit à ce sujet : "Je pensais effectivement qu’il y avait un coup d’état. Mais je me suis rendu compte après que Moussa nous a amenés en bateau. Il faut le dire..."

A l’avènement du CMLN au pouvoir en novembre 1968, si les membres du CMLN indexaient la milice populaire à demander aux hommes qui se trouvaient au cinéma avec leurs femmes d’exhiber des actes de mariage et si cela n’y est pas, la femme reste avec eux avec toute forme d’humiliation, eux avaient retiré les femmes d’autrui, ils avaient muté des gens à cause de leurs femmes. C’est avec eux qu’a débuté la spéculation foncière.

CMLN = méningite, choléra, sécheresse 1972-73, 1984-95. Et dans un discours du président du CMLN à la nation, il avait dit ceci : "Il ne faut pas qu’on dise qu’ils sont les porte-malheurs".
A suivre, Incha Allah !

Yacouba ALIOU
L’Inter de Bamako


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