Un véhicule 4x4 et 24 motos, don du PNUD au Bureau du Médiateur de la République, était le 28 octobre 2014, au centre d’une cérémonie, dans la salle de Banquet de l’institution malienne.

« Vous avez bien voulu répondre favorablement à ma requête en dotant le secrétaire Permanent de l’Espace d’interpellation démocratique d’un véhicule 4X4 pour lui permettre de mener différents déplacements à l’intérieur du pays, afin d’aider nos concitoyens à mieux s’approprier le concept de l’EID et ses mécanismes de fonctionnement », a indiqué Baba Hakib Haïdara, le Médiateur de la République du Mali.

Il a ajouté que le PNUD a doté les Délégations Territoriales en moyens de déplacement , notamment des motos, afin de leur permettre de sillonner les cercles et communes relevant de leur région pour faire mieux connaître l’Institution du Médiateur et recueillir les réclamations des citoyens. Baba Hakib Haïdara a rappelé que l’extension des missions du Médiateur de la République a nécessité une meilleure organisation de sa représentation dans les régions et cercles.

Selon lui, avant, il n’existait que le seul Délégué dans la région, logé dans les locaux du Gouvernorat de région. « Désormais, chaque région sera dotée de 3 agents et la priorité sera accordée aux 3 régions du nord, pour accompagner le retour de l’Administration de l’Etat dans le septentrion de notre pays », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter que la consolidation de l’état de droit et le retour de la paix dans un contexte de réconciliation nationale exige ce redéploiement en ressources humaines et matérielles.

Pour sa part, Boubou Dramane Camara, Directeur Pays du PNUD au Mali, a indiqué que le geste rentre dans le cadre du soutien du programme des Nations Unies pour le développement aux efforts du gouvernement pour la remise en marche des Institutions de la République en général et du Bureau du Médiateur en particulier. Il a rappelé que la place qu’occupe le bureau du Médiateur dans la recherche de la justice, de l’apaisement du climat social et la promotion du dialogue entre l’Eta et les citoyens n’est plus à démontrer.

Assane Koné