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Visite du Président en France : La grande « déception » du PLA

lundi 26 octobre 2015, par Assane Koné

Après une déclaration du groupe parlementaire vigilance, républicaine et démocratique sur la visite d’Etat du président Ibrahim Boubacar Keita en France, le Parti lumière pour l’Afrique était dimanche face à la presse. Les libéraux regrettent le manque de propositions concrètes pouvant aboutir à la réhabilitation de l’administration à Kidal.

Seydou Diawara dit Martin, président du Parti lumière pour l’Afrique et ses collègues du bureau exécutif étaient dimanche 25 octobre face à la presse pour informer sur la visite d’Etat du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita en France.

Selon les conférenciers, le président devait profiter de cette visite jugée par son entourage historique pour jouer carte sur table par rapport à l’entrée des forces armées et de sécurité, de l’école et des autres services sociaux de base à Kidal, qui reste sous le contrôle des ex-rebelles, malgré les avancées de l’accord. « Au lieu de jouer une carte géopolitique et stratégique, IBK s’est lancé dans une optique qui risque de conduire le Mali dans l’impasse », a-t-il affirmé.

Le président du PLA estime qu’IBK devait profiter des honneurs pour avoir un calendrier clair dans le cadre de la résolution définitive de la crise. « Les rues parisiennes ont été pavoisées par le drapeau malien, mais l’administration n’est pas présente partout au Mali », a-t-il souligné.

Pour lui, cette politique de relance économique que le président a défendu sur le plateau de l’OCDE importe peu à la crise de la partie septentrionale. « Il a obtenu une promesse de 2 000 milliards de F CFA. Mais ce que les experts du président ignorent est que la France n’est pas un bon élève en matière de croissance économique. Les comptes de François Hollande ne sont verts. Il compte plus d’un millions de chômeurs. Dire que cette promesse va contribuer à la relance est du faux. Elle s’ajoutera à la longue liste de promesse que le Mali a obtenu », a-t-il dénoncé.

Selon lui, l’investissement dépend de l’étude de faisabilité qui n’a jamais été mis en cause au Mali. « Ils sont entrain de créer des conditions pour le Mali soit la Grèce de demain. Les aides bilatérales ne nous amèneront nulle part… ». Pour un Mali émergent, dit-il, chacune des 8 régions a besoin d’un investissement de 1200 milliards F CFA.

Bréhima Sogoba

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