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Protestation contre la fraude électorale : Les partisans de Soumaïla Cissé dans la rue le samedi 15 septembre 2018

lundi 10 septembre 2018, par Assane Koné

Le samedi 8 septembre 2018, les militants et sympathisants de l’Union pour la république et la démocratie (URD) ont organisé un meeting d’information au QG de campagne de Soumaïla Cissé. Au cours de ce meeting, il a été dit que le samedi 15 septembre 2018, Bamako va abriter une grande marche pacifique de protestation contre les arrestations et la fraude électorale.

Le Président de la jeunesse de l’URD a précisé que cette lutte n’est plus une lutte pour Soumaila Cissé, mais une lutte pour libérer le pays contre les fraudeurs de l’élection et pour la démocratie. « Nous sommes des légalistes. Nous sommes dans un Etat de droit. La constitution malienne nous donne le droit de nous insurger contre les autorités qui ne défendent pas les intérêts du peuple et qui trahissent le peuple. Nous avons fait plusieurs sorties. C’est pour dire encore que nous sommes dans la place, que nous sommes encore là, déterminés, engagés et mobilisés pour la manifestation de la vérité des urnes », a-t-il déclaré.

Le président de la jeunesse de l’URD, a indiqué que l’un des objectifs est de dire à la population que la démocratie malienne régresse. Selon lui, les libertés sont restreintes, elles sont menacées, les citoyens sont intimidés. « Nos camarades ont été enlevés, car cela n’a pas été fait dans les conditions légales », a-t-il dénoncé.

« Nous demandons la libération pure et simple de nos camarades, Paul Ismaël Boro, Moussa Kimbiri et Bourama Diarra. Ce sont des gens qui n’ont rien à faire au camp 1 », a-t-il déclaré.

Particulièrement, en parlant du cas de Bourama Diarra, il dira que ce dernier a été arrêté dans l’enceinte du siège de l’URD et sur la base d’un prétexte fallacieux. Il a expliqué qu’en démocratie on ne doit pas violer le siège d’un parti politique. Le siège de l’URD, selon lui a été violé le mardi 4 septembre 2018.

« Nous avons des avocats. On a fait toutes les requêtes. Nous sommes des légalistes. Mais, le samedi prochain nous envisageons de faire une marche historique à Bamako et dans tous les pays du monde où résident nos compatriotes. Après cette marche, s’ils ne libèrent pas nos camarades nous allons les libérer nous-mêmes. Car nous estimons aujourd’hui que leur arrestation a un caractère arbitraire. Qu’ils les libèrent avant qu’il ne soit trop tard. Après le 15 septembre 2018, nous allons prendre notre responsabilité », a-t-il prévenu.

« Compte tenu des vols programmés avec des machines de fraudes électorales, avec la liquidation programmée de notre pays, nous appelons à la mobilisation et à la résistance contre la dictature et contre les fraudes. Nous invitons le peuple malien à sortir massivement le samedi 15 septembre pour dire non à la dictature, non à des manipulations, à des vols et pour dire oui à la restauration de la démocratie au Mali. », a estimé Nouhoum Togo.

« Nous visons un seul objectif : le Mali. Si nous baissons nos bras notre pays plongera dans l’eau. Restons mobiliser pour notre pays », ont-ils déclaré.

Bintou COULIBALY


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