Actualités > Lutte contre l’enrichissement illicite : La lumière sur les modalités d’accès… aux documents administratifs de la (...)

Lutte contre l’enrichissement illicite : La lumière sur les modalités d’accès… aux documents administratifs de la gestion des finances publiques et de leur publication

jeudi 23 mars 2023, par Assane Koné

Dans sa volonté d’informer et de sensibiliser la population malienne sur le cadre juridique de la lutte contre la corruption, l’Office Central de Lutte contre l’Enrichissement Illicite (OCLEI) a organisé le 16 mars 2023, une journée de vulgarisation auprès des journalistes et des Organisations de la société civile du Décret n° 2014-0607 P-RM du 13 août 2014 portant modalités d’accès aux informations et document administratifs relatifs à la gestion des finances publiques et de leur publication.

Au regard de l’importance de la thématique de nombreux journalistes et d’acteurs des organisations de la société civile, de façon active, ont participé à cette activité programmée par l’OCLEI. Pour une bonne conduite de la lutte contre l’enrichissement illicite, il est tout à fait normal que les populations soient informées sur les différents textes.

Et, pour ce qui concerne cette activité de « Vulgarisation auprès des journalistes et des Organisations de la Société Civile du Décret n° 2014-0607 P-RM du 13 août 2014 portant modalités d’accès aux informations et documents administratifs relatifs à la gestion des finances publiques et de leur publication », l’OCLEI a mis à contribution l’expertise de Oumar Traoré, magistrat, actuellement conseiller technique au ministère de la justice.

Mais, avant Seydina Oumar Diarra, en sa qualité de représentant du Président de l’OCLEI, a livré son message. « Le présent atelier fait partie intégrante des nombreuses autres activités organisées par l’OCLEI dans le cadre de la semaine nationale de lutte contre la corruption, instituée dans notre pays et organisée chaque année en décembre », a-t-il déclaré. Avant de préciser que « l’édition de l’année 2022 était placée sous le thème : ‘’Construire ensemble un monde uni contre la Corruption’’ ».
Selon lui, la semaine nationale de lutte contre la corruption est instituée pour sensibiliser les citoyens sur les conséquences néfastes de la corruption et faire connaître le rôle de la prévention dans la lutte contre le phénomène. « La corruption ne saurait être le problème du seul Gouvernement », a-t-il déclaré. Il a estimé que la société civile dans toute sa complétude, les journalistes, toutes catégories pries, chacun dans son domaine ou secteur d’activité a un rôle essentiel à jouer dans la prévention, la sensibilisation et l’éducation des populations pour un changement de comportement de mentalité.

Il dira que la présente activité est une des réponses majeures à cette préoccupation. Selon lui, « elle se fixe comme objectif de vulgariser auprès des journalistes et des Organisations de la Société Civile le Décret n° 2014-0607 P-RM du 13 août 2014 portant modalités d’accès aux informations et documents administratifs relatifs à la gestion des finances publiques et de leur publication ». Plus précis, Seydina Oumar Diarra a indiqué que l’atelier est un moyen idoine pour informer et sensibiliser les journalistes et les Organisations de la Société Civile sur l’existence et l’application du Décret n°2014-0607 P-RM du 13 août 2014. De même, il a estimé qu’il permet de renforcer leurs capacités pour ce qui est de la conception et l’exécution des activités d’information et de sensibilisation du grand public sur les conditions d’accès aux informations administratives et des finances publiques.

Il a ensuite estimé que la corruption a des impacts négatifs sur tous les aspects de la société. « Elle compromet le développement social et économique et sape les institutions démocratiques et l’Etat de droit. Elle est le principal obstacle au développement économique et social dans le monde », a-t-il déclaré. Avant d’annoncer que selon la Banque africaine de Développement (BAD), la corruption cause, à elle seule, une perte annuelle estimée à 148 milliards de dollars, soit 25% du PIB de l’Afrique. Et, l’ONUDC précise que, chaque année, 1 000 milliards de dollars sont versés comme pots de vin ; tandis que quelque 2 600 milliards de dollars, soit plus de 5 % du PIB mondial, sont détournés.

Pour combattre le phénomène de la corruption et l’enrichissement illicite, Seydinan Oumar Diarra a estimé que « les journalistes et les organisations de la société tiennent un rôle de premier plan ». Enfin, selon lui, à travers le monde, les faits ont démontré que ces deux entités ont toujours joué le rôle soit de lanceur d’alerte, soit de dénonciateur. « Au Mali, nous pouvons, j’allais dire que devons faire autant, voire plus car c’est de la survie de toute nation qu’il s’agit », a-t-il déclaré.

Ensuite, le Magistrat Oumar Traoré est intervenu pour faire sa communication sous forme de conférence. Il a présenté dans ses moindres détails le Décret n° 2014-0607 P-RM du 13 août 2014 portant modalités d’accès aux informations et documents administratifs relatifs la gestion des finances publiques et de leur publication.

Et, la réponses aux questions des participants a mis fin à cette journée de sensibilisation, par une recommandation forte afin de voir la multiplication d’une telle initiative à travers le pays.

Assante Koné


Voir en ligne : Lutte contre l’enrichissement illicite : La lumière sur les modalités d’accès… aux documents administratifs de la gestion des finances publiques et de leur publication

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.