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Le Groupe Anti-MNLA à propos de Kidal : « Une occupation française »
samedi 14 décembre 2013, par
Au cours d’une conférence de presse, le 14 décembre 2013, le Groupe Anti-MNLA, par la voix de son porte parle a indiqué aux maliennes et aux maliens, que « la guerre au Nord vient donc de commencer ». Avant de les inviter, « sans aucune forme de négociation à libérer Kidal et remercier nos alliés ». Lisez l’intégralité de la déclaration.
KIDAL : Une occupation française.
Genèse Groupe anti-MNLA ?
Le groupe anti-MNLA est né sur les forums internet notamment FACEBOOK à la suite des événements du 17 janvier 2012 à Aguelhok qui ont conduit au massacre de nos militaires et qui est considéré comme le point de départ de la grande crise qui a conduit le pays à un coup d’état du 22 mars 2012 et l’occupation du 2/3 du territoire par des bandits armés, des islamistes, des narcotrafiquants.
Le groupe anti-MNLA comme son nom l’indique est contre le MNLA, à son projet de scission avec le Mali et à sa politique raciste contre les peaux noires,et à son refus de déposer les armes
I. Une occupation française
Contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, Kidal est aujourd’hui occupé par l’armée française et non par les groupes des bandits armés dits MNLA. Le mercredi 05 juin 2013, l’armée a réussi à déloger les bandits à Anéfis, dans leurs débandades, ils avaient même abandonné leurs positions à Kidal. Mais cette avancée de notre armée a été stoppée par Serval au nom de la prétendue négociation menée depuis Ouagadougou. Il a fallu les assurances de l’armée française pour que ces bandits armés reprennent leurs positions à Kidal.
Le 20 janvier 1961, le dernier soldat français a quitté le sol malien et le Mali est l’un des rares pays en Afrique à n’avoir jamais signé un accord de défense (synonyme d’incapacité et de capitulation) avec la France. Malheureusement c’est un janvier 2013 que les Français ont déposé à nouveau leurs bottes à Tessalit. La volonté de la France d’occuper le Nord de notre pays ne date pas de maintenant, elle date depuis 1957. Le 10 janvier 1957 le parlement français vote une Loi N° 57-créant une Organisation Commune des Régions Sahariennes (OCRS). Cette région réputée pour sa situation géostratégique intéressante et surtout pour la richesse de son sol en énergie, minerais et en nappe d’eau a toujours été dans la convoitise de la France. Cette occupation est également corroborée par les discours maladroits du valet de la France, le Putschiste du Faso, Blaise est allé jusqu’à évaluer la distance qui sépare son pays de l’imaginaire Azawad, mieux il parle maintenant du Mali du Nord et du Mali du Sud, comme s’il y avait deux Mali à l’instar du Soudan du Sud et du Soudan du Nord. Nous avons suivi avec stupéfaction l’intervention des Diplomates français devant l’OTAN où sans gêne se développaient des propos racistes en parlant d’une majorité de noirs qui domine une minorité de blanc. Ces ignorants ne savent pas que le Mali est également une nation arc en ciel où nous vivons en parfaite harmonie. Ils se sont adressés à l’OTAN comme Hegel parlait des noirs sans jamais poser pied en Afrique et sans avoir jamais rencontré un noir.
Nous devrions nous apprêter à une décolonisation plus honorable que celle offerte sur un plateau d’argent. Quel que soit la puissance d’une armée, une volonté populaire pourra toujours vaincre. C’est ce que les Vietnamiens nous ont appris à Dien Bien Phu avec le Général GIAP contre d’abord l’armée française en 1954 et contre l’armée américaine ensuite, le Vietnam a gagné la geurre et a vaincu l’impérialisme. C’est ce que les algériens nous ont appris dans leur guerre de libération contre le colonialisme et enfin c’est ce qu’un seul Homme nous a appris avant de mourir, Nelson Rolihlah Mandala en Afrique du Sud. La Guerre d’émancipation est un devoir citoyen et nous devrons l’accomplir. Ce sont des occasions rares qui ne s’offrent pas à n’importe quelle génération. Nous avons l’occasion de marquer notre temps et l’histoire nous jugera sur nos actes et nos faits.
Aux maliennes et aux maliens, nous dirons la guerre au Nord vient donc de commencer, nous devrions sans aucune forme de négociation libérer Kidal et remercier nos alliés. Cette libération doit se faire par chacun de nous et maintenant. Nous savions déjà que le Mali allait avoir deux guerres à mener. Une avec ses alliés contre les Djihadistes, et une autre contre certains de ses alliés qui sont venus avec un autre programme pour notre pays. Cette guerre, nous devrons la mener au prix de notre vie. Nous sommes un Peuple et un seul et nous resterons tel. Nous n’accepterons pas cette attitude déconcertante de la France qui nous divise. Elle véhicule l’image d’une armée malienne sauvage et irresponsable incapable de distinguer les civiles à protéger et les bandits à combattre. Serval se comporte à Kidal comme sauveur d’une population contre notre armée. La France va jusqu’à protéger des bandits armés et terroristes qui ont violés, volés, pillés et égorgés dans les villes naguères occupées. A croire que les Droits de l’Homme c’est pour une catégorie de personnes, et qu’à chaque fois que des intérêts sont en jeu ils foulent aux pieds ces principes. Aussi nous convenons que pour des exactions commises par l’armée malienne que des enquêtes soient ouvertes et que les crimes soient punis.
Maliennes et maliens l’histoire nous donne une occasion nouvelle de prouver au monde entier que nous sommes un peuple fier et un grand peuple. Que chaque malienne et chaque malien, qu’il soit jeune ou vieux, enfant qui vient même de naitre s’arment désormais de courage, quand il s’agira de combattre la France, ce n’est plus sur l’armée seule qu’il faut compter, mais sur tous les maliens (bergers et nomades, paysans et bureaucrate, touareg, arabe, peulh, sonraï, dogons, bobos, malinké et bambara bref toutes les ethnies) qui n’ont qu’une seule raison de vivre le Mali. A vous tous nous disons WATI SERA.
II. RICHESSES DU SAHARA
1°) L’eau : Il est généralement admis par tous les hydrogéologues compétents ayant étudié cette région, que le Sahara recouvre d’immenses réserves d’eau sous pression.
On cite couramment la Mer de SAVORNIN (800.000 km2 – 50.000.000.000 m3) et le Bassin de KATTARA (3 milliards de m3).
La nappe la plus importante va de la Mauritanie à la Somalie en passant par le Mali, l’Algérie, laLibye, le Niger, le Tchad, le Soudan et l’Éthiopie.
Or dès qu’il y a de l’eau, tout devient possible au Sahara.
2°) Minerais : Il a été décelé dans les zones sahariennes, rien que la région Nord de Tombouctou les minerais suivants :
– gypse : 3 .000.000 tonnes
Utilisations industrielles gypse
• Le gypse, comme l’anhydrite, est utilisé pour la fabrication du plâtre. Par chauffage, on obtient un sulfate hémihydraté qui, après broyage, forme un liant qui se réhydrate en gypse au contact de l’eau.
• Le gypse peut être utilisé comme traitement contre le sel (chlorure de sodium) dans les champs inondés par la mer
– mirabilite : 198 millions de tonnes
Utilisations industrielles mirabilite
La mirabilite est utilisée principalement pour la fabrication de la soude,dans l’industrie du verre et des couleurs et colorants. Elle est, enfin, employée en médecine comme laxatif.
– glauberite : 366 millions de tonnes
– charbon : 435 millions de tonnes
– Fer : 500 millions de tonnes
– Manganèse : 3,5 millions de tonnes
– Phosphates : 2 millions de tonnes
– Sel gemme : 53 millions de tonnes
Des indices sérieux existent, concernant le diamant, le platine, le cuivre, le nickel, l’or, le lithium, l′uranium, le zinc, l’étain, le plomb et le pétrole. Le Journal « le Monde » du 23 -7-57 avançait le chiffre de 6 à 7 millions de tonnes de pétrole comme production potentielle annuelle du Sahara. On se souvient que l’Omnium Français des Pétroles avait envisagé de construire en Bourgogne une raffinerie rien que pour le Pétrole Saharien. Et Max Lejeune alors Ministre français, inaugurant le pipeline n°1 à Toggourt en Algérie, déclarait :
« Dans quelques années, la France, aidée par des concours extérieurs arrivera à obtenir son ravitaillement en carburant et deviendra directement après les USA et l’URSS la 3è puissance énergétique mondiale ».
Et c’était bien là le véritable mobile de la création de l’OCRS qui a causé entre 1958 et 1960, une véritable fièvre dans les milieux, capitalistes et gouvernementaux français.
III.L’armée Malienne
L’attaque du 17 janvier 2012 contre l’armée Malienne par le MNLA qui à causer la mort de centaines de militaires maliens de manière atroce à pousser des jeunes maliens soucieux du devenir de leur nation à s’informer, à analyser et à proposer.
Ce crime odieux et crapuleux à fragilisé l’armée et exposé notre état à une crise grave (occupation djihadiste, coup d’Etat militaire).
Ces crimes revendiqués par le MNLA dans un communiqué n°03/01/2012-MNLA ne doivent pas rester impunis.
Et c’est pourquoi, pour contraindre l’autorité malienne et la communauté internationale à agir que des jeunes maliens se sont organisés en collectif pour demander la dissolution de tous les mouvements armés, chercher, traquer, juger et condamner les auteurs.
Après le début de l’attaque des bandits armées contre le Mali, le 11 janvier 2013, la France après un appel du Président de la République par Intérim, une intervention aussi rapide qu’incompréhensible fut lancée par elle au cours de laquelle Damien BOITEUX perdu la vie (RIP).
Une déclaration de François HOLLANDE fut faite.
Nous intervenons au Mali suite à un appel de son président pour :
– Stopper l’avancer des djihadistes ;
– Protéger les ressortissants Français ;
– Permettre au Mali de recouvrer son intégrité.
Du jour au jour, des milliers de Soldats français et étrangers furent déployé. Le peuple souverain du Mali, fort de ses tradition de lutte héroïque, engagé à rester fidèle aux idéaux des victimes de la répression et des martyrs tombés sous le champs de l’honneur pour l’avènement d’un état de droit et de démocratie pluraliste, affirme sa volonté de préserver et de renforcer les acquis démocratiques, s’engage solennellement à défendre la forme républicaine et la laïcité de l’Etat, réaffirme son attachement à la réalisation de l’unité africaine, à la promotion de la paix, de la coopération régionale et internationale, au règlement pacifique des différends entre Etat dans le respect de la justice, de l’égalité et de la souveraineté des peuples.
Vu l’article 25 « le Mali est une République Indépendante, souveraine, indivisible, démocratique, laïque et sociale.