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La jeunesse face aux défis des droits de l’homme : Le Club de soutien à Maitre Kadidia Sangaré Coulibaly pose le débat
mardi 10 avril 2018, par
Le samedi 7 avril 2018 dans la soirée, s’est déroulée à l’ONG Al Farouk de Bamako, la cérémonie de lancement du Club de soutien de Maitre Kadidia Sangaré Coulibaly, ministre des droits de l’homme. A l’occasion de cette cérémonie présidée par Mme le ministre, en présence du ministre de la jeunesse et de la construction citoyenne, une conférence débat a été organisée avec comme thème : « jeunesse face aux défis des droits de l’homme », animée par Dr Nouhou Tadina.
Cette conférence a été couplée à une remise de trophée dénommé « Trophée Niéléni », symbole de bravoure qui a été donné par le président du club à Mme le ministre des droits de l’homme pour son sens de patriotisme.
« Ce jour est un grand jour pour nous. Il consacre en effet la création du club de soutien à une grande femme. Une femme valeureuse qui a décidé de consacrer sa vie à la défense des faibles et à la promotion des valeurs de droiture, de justice, d’équité et de démocratie », a déclaré Abdoulaye Keita, président du club.
Il a ajouté qu’en créant ce club, ils ont été aminés par une seule volonté : « celle de rendre hommage à cette brave dame, l’accompagner et la soutenir dans sa noble et exaltante tâche qu’est la promotion des droits de l’homme ». Il a affirmé que le club sera ouvert à toutes les associations et à tous les regroupements qui agissent dans la même dynamique que Mme Kadidia Sangaré Coulibaly. Aussi, il a indiqué que les prochains jours, le club va entamer les travaux d’implantation de ses démembrements dans toutes les grandes capitales régionales du Mali, notamment Kayes, Ségou et Sikasso. Aussi des conférences, des séminaires et autres ateliers seront également organisés pour mieux informer et sensibiliser les populations sur les enjeux des droits de l’homme.
« Nous ne doutons point, Mme le ministre que vous avez les capacités intellectuelles et morales pour assurer valablement les charges qui sont les vôtres », a-t-il déclaré. Pour dire qu’elle avait déjà donné les preuves de son engagement et de sa compétence depuis sa nomination. Pour cela, il a parlé de la visite de Mme Kadidia le 8 mars 2018 à Bollée pour constater de visu les conditions de vie des prisonnières, suivie de celle effectuée à Genève en fin mars 2018 pour la même cause. Il a remercié le Chef de l’Etat pour la promotion des jeunes en les nommant à des postes de responsabilité. C’est pourquoi il a lancé un appel vif aux jeunes du Mali à se donner la main pour le soutenir.
« Je me réjouis particulièrement de cette initiative émanant de la jeunesse en faveur de leurs engagements aux défis auxquels les droits de l’homme sont confrontés dans notre pays », a déclaré Maitre Kadidia Sangaré Coulibaly. Avant d’ajouter que l’initiative cadre bien avec la volonté des plus hautes autorités de notre pays, notamment le Chef de l’Etat. La promotion des droits de l’homme selon elle est inéluctablement la responsabilité collective. C’est-à-dire que cette responsabilité incombe à chacun de nous si l’Etat en est le premier responsable. Mais pour leur effectivité, la jeunesse a un rôle fondamental à jouer. « Les droits de l’homme demeurent une conquête permanente et la jeunesse doit développer des aptitudes et attitudes pour contribuer à assurer une culture des droits de l’homme et de la paix dans nos villages », a-t-elle déclaré.
Elle a remercié les membres du cadre de concertations, la TRIJEUD-Mali et les initiateurs de cette conférence de débat et leur dire ainsi qu’à tous les autres acteurs de la société civile, que son département est leur département. « Nous serons là pour vous accompagner dans vos initiatives tendant à contribuer à la réalisation de notre mission », a-t-elle rassuré.
Dr Nouhou Tadina, conférencier, en abordant le thème, a mis un accent sur le mécanisme et les instruments juridiques régissant la protection à la base. Ces mécanismes juridiques, d’après lui, ont peut les classer du point de vu international, régional, sous régional et national. Il a indiqué que ces instruments sont la déclaration des droits de l’homme de 1789, la charte africaine de droit de l’homme de 1991, la constitution du Mali de 1992 et son préambule. Au-delà de ces mécanismes, selon lui l’Homme a une place importante dans la déclaration des droits de l’homme. Dans son intervention, il a préconisé une solution. Il dira que l’Etat a l’obligation d’appliquer les textes, mais aussi la population ou les citoyens qui violent ou portent atteinte à ces règles doivent être punis par la loi. Pour dire une fois de plus que l’Etat doit réagir et prendre des sanctions palpables.
Bintou COULIBALY
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