Dans son discours adressé à la nation à l’occasion de la commémoration de la fête d’indépendance du Mali, le président de la République Ibrahim Boubacar Keita, n’a pas fait cas de la lutte contre la corruption.

A l’occasion du 56^e anniversaire de l’Indépendance du Mali, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, n’a pas dérogé à la règle. Il s’est adressé à la nation.

Le président de la République dans son discours a évoqué les avancés au cours de ses trois années de gestion du pouvoir. Selon le chef de l’Etat, les trois de gestion ont permis au Mali de sortir de la période de turbulence et reprendre sa place dans le concert des nations. En 36 mois, lui IBK et son équipe se sont attelé à « une tâche ardue de reconstruction, de restauration et de réhabilitation ». Tâche « rendue incontournable par l’état même dans lequel se trouvait notre Nation. Tâche rendue compliquée par la montée imprévisible de certains périls ». Mais, une « tâche qui porte ses premiers fruits. Et de se féliciter « Nous sommes en droit d’envisager l’avenir avec un optimisme raisonné ».

Mais ce le chef suprême des armées du Mali n’a pas dit c’est ce que le peuple attend beaucoup plus de lui. Malgré « l’amélioration des conditions de vie » de ses compatriotes, au cours des trois ans de gestion du pouvoir, le système de gouvernance au Mali reste l’épine dorsale. A ce niveau, il y a encore un long chemin à parcourir. Il y a encore trop de cas de corruption, d’accaparement des ressources par les élites, d’inégalités croissantes de richesse. L’amélioration de la gouvernance est donc, la mesure la plus cruciale pour faire avancer la situation au Mali. Car, c’est avec des gouvernements énergiques et une bonne gouvernance que l’on changera le cours des choses. Et ça, le Mali et les Maliens en ont besoins. Bonne fête d’ « indépendance » M. le président.

A.S.