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Choguel Kokala Maiga à propos de l’attaque de Menaka : « C’est une violation de l’accord de cessez-le-feu et les engagements concernant la cessation des hostilités »

mercredi 29 avril 2015, par Assane Koné

« Le gouvernement du Mali, jusqu’à preuve du contraire respecte à la lettre l’ensemble des engagements de cessation des hostilités et le cessez-le-feu et appelle les parties en conflit dans la ville de Ménaka au respect des accords ». C’est en ces termes que le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, Choguel Kokala Maiga , s’est prononcé sur la tension entre le groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia) et la CMA.

Lundi 27 avril 2015, la ville de Ménaka dans la région de Gao a été le théâtre de violents affrontements entre le groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés et certains éléments de la coordination des mouvements de l’Azawad.

Le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, Choguel Kokala Maiga est revenu largement sur la situation. Le sujet a dominé une bonne partie des échanges lors de la conférence-débat sur le rôle des médias dans la réconciliation au Mali.

Le ministre de la Communication a soutenu que le gouvernement du Mali respect scrupuleusement ses engagements pour la paix et l’unité nationale. « L’accord de cessez-le-feu du 23 mai 2014 et l’accord de cessation des hostilités indiquent clairement que les positions des parties sont gelées. Le gouvernement du Mali réaffirme sa position du respect des accords signés dans le cadre de la recherche de solution à la crise… », a-t-il souligné.

Le ministre de la Communication a indiqué la responsabilité des autorités n’est nullement engagée dans cette situation. « Le MNLA accuse le gouvernement à tort d’être à l’origine. Il n’était nullement impliqué. Ce qui s’est passé lundi est une violation de l’accord de cessez-le-feu et les engagements concernant la cessation des hostilités. Nous demandons aux parties d’arrêter tout acte de nature à paralyser le processus de dialogue », a-t-il expliqué.

Le ministre a rappelé qu’une fois l’accord signé le processus de cantonnement doit se dérouler dans les 60 jours. « Le Mali garde l’espoir de la signature du document par toutes les parties. Les dernières informations que nous tenons indiquent clairement que mêmes nos frères de la CMA ont donné leur quitus au représentant spécial des Nations unies de signer l’accord. Nous espèrerons qu’aucun changement n’interviendra d’ici là pour remettre en cause cette signature. Nous souhaitons que la communauté internationale et les parties signataires se donnent les moyens politiques et diplomatiques pour imposer la paix afin de permettre aux populations de vivre dans la stabilité… ».

Bréhima Sogoba

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