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Cadre Mondial Post 2020 : Pour un objectif de 30% des territoires en air protégé

vendredi 24 juin 2022, par Assane Koné

Dans le cadre de la réalisation des activités de la 23e édition de la Quinzaine de l’environnement, Capitaine Ali Poudiougo, point focal national biodiversité/DNEF, a fait une présentation sur l’un des sous thèmes : « Etat de la Biodiversité et le Cadre Mondial Post 2020 en cours de finalisation ». C’était le jeudi 9 juin 2022 à AEDD.

Selon Capitaine Ali Poudiougo, point focal national biodiversité/DNEF, la diversité biologique est la variabilité des organismes vivants de toute origine y compris entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie. Cela comprend la diversité au sein des espèces et entre les espèces ainsi que celle des écosystèmes ».

La Convention sur la Diversité Biologique (CDB) est l’une des trois grandes conventions de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement (le Sommet planète Terre) tenue en juin 1992 à Rio de Janeiro, au Brésil. D’après lui, en vue d’inverser cette tendance à la dégradation des ressources biologiques, le Mali a signé le 29 Septembre 1994 et puis ratifié le 29 mars 1995 la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) et compte actuellement 193 Parties avec trois objectifs, à savoir : la conservation de la biodiversité ; l’utilisation durable de ses éléments constitutifs (diversité des gènes, diversité des espèces, diversité des écosystèmes) et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques.

Parlant du cadre mondial post 2020, il dira que, ce document de référence et d’orientation 2020-2030 qui sera adopté à la COP 15 Comporte 4 objectifs et 21 cibles. Pour cela, il est demandé à chaque pays d’atteindre 30% de son territoire en air protégé. « On est dans cette mouvance de sensibiliser la population, les collectivités territoriales, pour que chacun puisse faire en sorte que nos ressources forestières et fauniques, aloétiques etc., puisent rester », a-t-il déclaré.

Aux dires de M. Poudiougo, les objectifs qu’ils veulent atteindre, c’est la conservation de la biodiversité et le partage équitable des ressources écoulant de l’utilisation de ces ressources. Selon lui, pour conserver la biodiversité, l’utilisation durable des ressources ; il faut qu’il y ait un dispositif de surveillance des OGMs qui rentrent, qu’au niveau des collectivités territoriales, des services en charge de la gestion des ressources fauniques qu’on atteint 30% de nos superficies en air protégé.

Dans sa présentation, il a mis l’accent sur l’insuffisance des agents sur l’ensemble du Mali, pour le suivi, l’appui conseil, dans la mobilisation des ressources financières, le changement de comportement au niveau de nos populations pour la protection des espèces de valeurs économiques. Autres difficultés, selon lui c’est l’insécurité qui empêche le mouvement des agents de certaines localités.

Pour des objectifs nationaux du plan stratégique 2011-2020, il dira que les progrès accomplis par le Mali sont encourageants dans l’ensemble. Plusieurs projets et programmes procèdent à des séances de sensibilisation et d’information sur les ressources de la biodiversité.

Les défis en matière de la forêt et la biodiversité à l’horizon 2030, selon lui sont entre autre : insuffisance de l’offre énergétique par rapport à la demande ; insuffisance des alternatives de production d’énergie propre à l’utilisation de substitution du bois d’énergie ; faible vulgarisation de certaines techniques économes (cuiseurs solaires, foyers améliorés) ; déforestation liée à la surexploitation pour la satisfaction des besoins en énergie domestique, aux surpâturages, aux mauvaises pratiques agricoles et aux feux de brousse ; perte des habitats et de la biodiversité (braconnage, feux de brousse, etc.) ; dégradation des cours d’eau : dragage, ensablement et prolifération des espèces envahissantes (jacinthe d’eau) ; pollution des eaux et des sols (orpaillage, déchets domestiques et industriels) ; insuffisance du personnel, d’expertise adéquats et de capacités opérationnelles ; faible mobilisation des ressources financières interne et externe pour la protection des forêts et de la biodiversité.

« L’adaptions du cadre mondial Post 2020 à la COP 15 en Chine au dernier trimestre permettra pour le Mali de réviser la Stratégie CDB et son plan d’action 2020-2030 plus ambitieux », a-t-il conclu.

Bintou COULIBALY


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