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Burkina Faso : L’armée doit faire le siège du Palais de Kossiam et l’administration doit se remettre immédiatement au travail

mardi 22 septembre 2015, par Assane Koné

Faire le siège du Palais de Kossiam. Sécuriser les différents ministres, le Président de la transition Kafando, le Premier ministre Zida, le Président de la CNT et les membres de la CNT. Et, mettre rapidement l’administration au travail. Cela éviterait une effusion inutile de sang au Burkina Faso. Assiégée, le RSP ne tiendra pas longtemps.

Il n’y a plus de doute. Le coup d’Etat farfelu du Général Diendéré a échoué par la volonté du Peuple burkinabé. Le Peuple Burkinabé, soutenu par son armée nationale, est en passe de faire échec à une vulgaire forfaiture. Et, la CEDEAO, le syndicat des chefs d’Etat de l’Afrique de l’Ouest joue sa crédibilité. La réunion des Chefs d’Etat de la CEDEAO n’a plus de choix. Elle doit entériner la volonté des Burkinabé : L’arrestation et le jugement du Général Diendéré et ses hommes. Habitués à naviguer à contre-courant de la volonté des Peuples de l’Afrique de l’Ouest, les Présidents de la CEDEAO risquent de prendre une décision qui sera rejetée par tous.

Toutes les armes burkinabés se sont mises du côté de la majorité du Peuple pour dire non au restaurateur Diendéré. Avec un tel soutien, les autorités de la transition burkinabé ne doivent plus perdre le temps dans des conjectures inutiles.

Le Président, Kafondo est libre et en sécurité à la résidence de l’ambassadeur de France. Le Premier ministre Zida est désormais libre de tout mouvement, même s’il peut dans une confusion craindre pour sa sécurité. Les différents ministres étant libres. Les autorités de la Transition doivent dès demain se remettre au travail et ignorer Diendéré et ses hommes.

Il faut que le Peuple bourkinabé reprenne les activités et laisser le soin à l’Armée burkinabé de faire le siège du Palais de Kossiam. Plus rien ne doit bloquer le fonctionnement des institutions, étant attendu que depuis le coup d’Etat, le Président du Comité national de transition Moumina Cherif Sy n’a pas chômé.

Rapidement, les burkinabé doivent se remettre au travail et ignorer Diendéré et ses hommes à Kossiam.

Entre temps, l’État-major de l’Armée doit prendre toutes les dispositions pour interrompre l’eau et l’électricité au Palais de Kossiam assiégé par l’armée, jusqu’à ce que les éléments du RSP se rendent.

Par cette méthode, il n’aura pas de morts inutiles et l’économie burkinabé reprendra rapidement son cours normal pour le bonheur des burkinabés et des populations de l’Afrique de l’ouest.

Pas de guerre, le siège de Kossiam suffira. Même si cela doit prendre un mois.

Assane Koné

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