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Adama Traoré, Président de Acte 7, à l’Assemblée nationale : Dénonciation de l’absence du Mali aux jeux de la francophonie

mardi 15 avril 2014, par Assane Koné

Président de l’Association culturelle Acte 7 et non moins Président de la coalition malienne pour la diversité culturelle, Adama Traoré a rendu visite le 14 avril 2014, à la Commission éducation, culture et communication de l’Assemblée nationale.

Adama Traoré, Président de l’Association culturelle Acte 7, accompagné de quelques membres du Réseau des journalistes pour la promotion des initiatives culturelles du Mali (RJPIC), a rencontré Mme Maïga Aïssata, député élu à Kéniéba, Modibo Kane Cissé, député élu à Kita et Bakary Woyo Doumbia, député élu à Bougouni. Tous membres de la commission éducation, culture et communication de l’Assemblée nationale. Adama Traoré a rappelé aux députés que la culture est un secteur qui peut créer de nombreux emplois au Mali. Pour cela, il a proposé que les structures de formation s’ouvrent à l’instruction sur certains métiers de la culture. « Cela aura le mérite de résorber le chômage et de mettre en place de véritables industries culturelles avec des ressources humaines dignes de nom », a-t-il indiqué. Adama Traoré a aussi dénoncé l’absence du Mali à des manifestations culturelles de premier ordre à travers le monde, notamment les jeux de la francophonie. « En 2009 et en 2013, le Mali s’est déclaré forfait à toutes les disciplines culturelles aux jeux de la francophonie. Je trouve que cela est incompréhensible et inadmissible », a-t-il déclaré. Avant de dire que la crise du nord a porté un grand coup à la culture malienne, tant dans sa conception matérielle qu’immatérielle. Mais, Adama Traoré pense que l’état d’urgence a plombé toutes les prestations culturelles du pays. Mais, il a souhaité la conjugaison des efforts pour l’adoption d’un statut fiscal particulier pour les industries culturelles maliennes, du moment que sur les douze mois de l’année, ces industries ne travaillent que sur six mois, en raison de l’hivernage et du mois de carême. « Pour que le secteur vive, il faut que l’Etat songe à mettre en place des dispositifs particuliers », a-t-il indiqué. Partant du constat que la culture malienne est financée à 80% par la coopération internationale, Adama Traoré a sollicité l’Etat pour un effort de financement qui aura le mérite d’encourager les PTF. Pour se résumer, Adama Traoré a indiqué qu’il n’arrivait pas à comprendre l’absence du Mali aux jeux de la francophonie dans les disciplines culturelles. Il a aussi souhaité la prise de dispositions pour l’adoption d’un statut de l’artiste malien, pour lui assurer ne serait que la couverture sanitaire. Il a aussi dénoncé l’absence de mécanisme d’aide à la création et à la diffusion au Mali. « Nous sommes venus vous voir pour qu’on commence à réfléchir sur la bonne formule qui pourra permettre à la culture malienne de faire vivre ses acteurs et de jouer son rôle dans la cohésion sociale », a-t-il indiqué. Au nom de ses collègues, Mme Maïga Aïssata, a salué cette belle initiative de Adama Traoré, avant de le rassurer de leur accompagnement pour le rayonnement de la culture malienne. En attendant que Adama Traoré leur fournisse un document écrit sur sa vision de la promotion de la culture malienne, les députés se sont engagés à mettre leur poids dans la balance pour que le Mali soit présent en 2017 aux jeux de la Francophonie de la Côte d’Ivoire.
Assane Koné

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